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Mandat unique et reconstruction : Les engagements d’Abdoul Mbaye pour l’unité sénégalaise.

Le Sénégal traverse actuellement une période cruciale où la paix et la réconciliation entre les citoyens et les différentes composantes de la société sont impératives. Dans une publication rendue publique, Amidou Ly estime que le Président Abdoul Mbaye propose une série de ruptures visant à établir un nouveau contrat de confiance entre les citoyens, les politiques et l’administration. En tant que précurseur des grands travaux et initiateur de l’inter coalition Wallu-Yewwi, il défend un mandat unique de transition et de réconciliation, axé sur la reconstruction économique pour améliorer rapidement les conditions de vie. Le programme d’Abdoul Mbaye préconise également la réforme des institutions, la citoyenneté et le civisme pour renforcer la démocratie et l’engagement des citoyens.

« Notre Sénégal a aujourd’hui un grand besoin de paix et de réconciliation entre ses citoyens et les composantes de notre société. Le premier axe de ruptures proposées par le Président Abdoul Mbaye , visent à instaurer un nouveau contrat de confiance dans la durée entre le citoyen et le politique mais surtout entre le citoyen et les services de l’administration.

Précurseur des grands travaux et initiateur de l’inter coalition Wallu-Yewwi , Abdoul mbaye reste le seul candidat qui propose un mandat unique de transition et de réconciliation, la reconstruction de l’économie du Sénégal visant à améliorer les conditions de vie et de travail des populations dans des délais réduits et enfin une profession de foi à la hauteur des attentes des sénégalais et de nos institutions.

Je jure devant Dieu (SWT), devant mon peuple, devant ma famille, et en face de vous qui avez décidé de m’investir de votre confiance que, si par la grâce divine, je deviens Président de la République du Sénégal, à la tête de l’équipe qui m’accompagnera pendant mon mandat :

• Je respecterai et ferai respecter la loi,

• Je réformerai la loi lorsque créée ou modifiée pour satisfaire des intérêts personnels,

• J’œuvrerai par une réforme constitutionnelle pour la construction d’une véritable séparation des pouvoirs, fondement de toute réelle démocratie,

• Je soustrairai la Justice aux instructions venues du pouvoir exécutif, et prendrai toutes mesures pour la rendre indépendante des parties,

• Je lutterai contre toutes les formes d’injustice dès que constatées ou que j’en aurais été informé,

• Je réformerai le mode du choix et d’élection des députés afin que le Parlement accueille de véritables représentants du Peuple,

• Je soumettrai le choix des membres du Gouvernement au respect de critères d’honnêteté et de compétence prouvées,

• J’élargirai le recours à des critères identiques pour les nominations aux fonctions civiles et militaires, et l’appel à la candidature sera la règle en ce qui concerne les fonctions civiles,

• Je soumettrai au principe de redevabilité tout dirigeant public ou gestionnaire de deniers publics pendant l’exercice de ses fonctions, y compris le Président de la République,

• Je renforcerai les bases de nos souverainetés monétaire, alimentaire, sanitaire, sécuritaire et financière,

• Je veillerai à recréer des marges budgétaires et financières susceptibles d’aider à mettre le Sénégal sur la voie d’une croissance inclusive, partagée et durable,

• Je redonnerai espoir et dignité à notre jeunesse par l’accès à l’emploi dans le cadre de la construction d’une économie autocentrée,

• Je renforcerai la protection de l’enfant, de la femme et des plus faibles,

Dans la paix, le rassemblement, la fraternité et la justice.

Le contexte politique de notre pays avait retrouvé l’apaisement avec l’application du Code électoral consensuel de 1993 qui, en 2000, a transformé en réalité l’éventualité d’une alternance politique. Ce consensus a été détruit par la construction d’un dispositif légal et règlementaire visant la destruction d’un processus électoral orienté vers une compétition ouverte, juste et transparente. En instaurant une suppression automatique de droits d’éligibilité (article L57 du Code électoral modifié en 2018), en inventant un parrainage citoyen inapplicable et violant « le droit de libre participation aux élections » (Arrêt N° ECW/CCJ/JUD/10/21 rendu par la Cour de Justice de la CEDEAO), le régime de Macky Sall, pourtant porté par un puissant mouvement démocratique en 2012, a fermé les portes d’une alternance dans la paix. Il a ainsi fait reculer la démocratie sénégalaise de plus de vingt ans.

Le Président Abdoul Mbaye propose donc de restaurer la démocratie sénégalaise par la suppression des reculs enregistrés, par le choix d’une démarche de nouveau consensuelle comme le fut celle de 1992-1993. Mais il propose aussi les ruptures qui éviteront de retomber demain dans les mêmes travers inévitables si le Sénégal était laissé dépendant du bon vouloir d’un seul homme dans un régime hyper-présidentialisé. Ces ruptures visent donc la transformation du Sénégal en un véritable état de droit où le citoyen bénéficiera d’un réel équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Cette transformation doit être concomitante à celle d’une administration cessant d’être au service d’un parti et d’un régime ; son impartialité face à l’usager sera reconstruite sur la base notamment de la méritocratie et d’un combat résolu contre les corruptions de survie de même que celles de profit.

La prise en charge des préoccupations des citoyens repose parfois, peut-être souvent, sur des renoncements de prérogatives par le pouvoir central au profit de collectivités plus proches des citoyens. Afin de renforcer autant leur autonomie de gestion que leurs capacités managériales au profit des usagers, elles seront toutefois mieux encadrées et mieux dotées en ressources humaines et financières pour faciliter l’exécution de leurs attributions rendues, recentrées ou nouvelles.

Un renouveau dans l’exercice des principales fonctions régaliennes de l’État doit également contribuer à réconcilier le Peuple avec les dirigeants qu’il se choisit, et au-delà avec la partie de notre classe politique qui serait sincère dans son projet d’améliorer les conditions de vie de nos populations plutôt que de simplement profiter de leurs fonctions pour s’enrichir.

Oui, le programme du candidat Abdoul Mbaye considère indispensable de réformer les institutions sénégalaises dans le sens d’une réduction et d’un encadrement des pouvoirs du Président de la République, en renforçant ceux de l’Assemblée nationale, en garantissant l’indépendance du pouvoir judicaire et en remettant l’administration au service des usagers. Mais il retient également de donner une importance particulière à la citoyenneté et au civisme en formant un nouveau type de citoyen sénégalais notamment par l’instruction, l’exemplarité des dirigeants et l’application des lois et de la réglementation au Sénégal. »

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